lundi 16 juin 2008

sur les traces d'Arnold Böcklin à Bâle

joindre l'utile à l'agréable: afin de mieux comprendre Arnold Böcklin et le milieu dans lequel il a grandit, petite visite de Bâle et de ses musées.

Arnold Böcklin
Arnold Böcklin est né à Bâle en 1827

il y fit ses études secondaires puis voyagea dans toute l'Europe.
Il fut ami d'un autre célèbre bâlois: Jacob Burckhardt, né en 1830
Böcklin n'appréciait pas l'ambiance de cette ville et y revint rarement (de 1857 à 1859 puis de 1866 à 1871


une résidence qu'occupa Böcklin dans le cloître Saint-Alban

visite de Bâle
la vieille ville

vue sur le Rhin, où certains s'aventure à se baigner!


SPQB ou la nouvelle Rome!





fontaine d'Holbein


Spaltentor


on se croirait à Amsterdam!


fontaine avec un châmois... et un funambule!


fontaine


fontaine Tinguely


décor mural
Rotes Rathaus am Marktplatz:






musée de la ville





Der Dom




Kunstmuseum

Ce musée donne un bon aperçu de l'art suisse mais aussi international. On peut regretter que les grandes toiles assez sombres de Böcklin souffrent de nombreux reflets, se qui les rend illissible sans un torticoli.

le nez de Giaccometti

fondation Beyeler
un musée magnifique avec de superbes expositions... et un cadre reposant...






une petite note d'humour!

Quelques indications pratiques:
l'argent:
attention la Suisse ne fait pas partie de la zone Euro! Il vous faudra donc changer des francs suisses, même si beaucoup de magasins et restaurants acceptent les euros... ou vos cartes de crédits!

se loger:

Basel compte plusieurs auberges de jeunesse dont l'une est située çà 5 minutes à pied de la gare (Hostel Basel City), l'autre est plus isolée mais dans un cadre idyllique (Basel St Alban). Les deux sont assez bien notée (j'ai testé Hostel Basel City qui est très bien et surtout possède des chambres doubles et pas cher pour les couples !)

se déplacer:
si vous résidez dans un hôtel de Bâle, un ticket de transport de la durée de votre séjour vous sera fourni gratuitement! C'est fort appréciable. Les trams et bus desservent très régulièrement tous les quartiers de la ville. Se déplacer en transport en commun n'est donc pas un problème.
Bon à savoir: d'Heidelberg vous pouvez vous rendre à Bâle avec juste un Baden-Württemberg Ticket!!! C'est plus long mais allège sévèrement la note! Car la Suisse est un pays cher.
De Bâle vous n'êtes qu'à quelques kilomètres de Mulhouse!
Pour ceux qui opte pour l'option de se visiter à pied: de nombreux circuits fléchés sont proposés dans la ville et le parcours est très bien indiqué.

se nourrir:
euh, la spécialité de la ville sont les läckerli, des petits gâteaux à la cannelle et pleins d'autres choses assez lourdes. C'est très bon.
Pour les plats typiques... c'est à peu près comme en Allemagne... le dépit total... Les plats dans les restaurants sont assez bons (mais chers!!!) mais sans grande originalité et pas d'un grand raffinement.
Mais au marché vous pourrez gouter au vrai Gruyère (fromage éponyme!) qui est très salé et ressemble plus á du Parmesan qu´à l´espèce de truc sans gout qu´on trouve en supermarché!

la langue:
C'est en Suisse qu'on a l'impression de parler trop bien allemand!!! Le suisse étant une langue vraiment bizarre! C'est souvent assez comique de communiquer!

l´age d´or du romantisme allemand

Une exposition du 4 mars au 15 juin dans le charmant petit musée de la Vie Romantique, rue Chaptal à Paris.

voici quelques sites sur cette exposition très réussite.
canalacademie
la tribune de l´art
Ambassade d´Allemagne, Paris

mardi 10 juin 2008

quelques photos d´Heidelberg






Der philosophe Weg













die alte Brücke








das Schloss

lundi 9 juin 2008

Erlebnistag "Stadt an den Fluss" am Sonntag, 8. Juni

Erlebnistag "Stadt an den Fluss" am Sonntag, 8. Juni 2008


Heidelberg-plage...
de 11h à 16h le dimanche 8 juin 2008
l'espace d'un jour on a pu siroter un cocktail sur les transats le bord du Neckar tout en écoutant de la musique! Assez sympa!

programme des réjouissnaces en pdf

acheter un vélo

Le vélo est le moyen de locomotion le plus sympa et le plus rentable à Heidelberg (tant pour votre porte-monnaie que pour votre silhouette!!)

Pour acheter un vélo rien de mieux que les marchés aux puces (Flöhmarkt)

vous pouvez aussi vous adresser à l'AEGEE qui loue des vélos pour 15 euros le semestre plus 50 euros de caution (Fahrradverleih). l'association donne aussi de bonnes adresses pour se procurer un vélo pas cher.

Attention quand même à avoir une assurance en cas d'accidents

Aktionstag „Lebendiger Neckar“ am Sonntag 15. Juni 2008

Aktionstag „Lebendiger Neckar“ am Sonntag 15. Juni 2008


pour profiter des beaux jours et des rives du Neckar sont organisés pleins de manifestations le long du fleuve.
A vos vélos...

feuerwerk im Heidelberg

Trois fois par an à lieu un magnifique feu d´artifice qui embrase le château ainsi que le vieux pont.


Le feu d'artifice commence à 22h15.

Dimanche 8 juin 2008 a eu lieu le premier feu de l'année, le prochain aura lieu le 12 juillet puis le 6 septembre 2008!







Le mieux pour se positionner est de se placer sur la rive Nord du Neckar afin de voir l'Alte Brücke (d'où est tiré le feu) mais aussi le château (qui rougeoie de mille flammes).


Schlossbeleuchtung

masterarbeit Camille: Positiv und Negativ. Die photographische Umkehrung am Anfang der photographie (1830-1855)

Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg

Zentrum für Europäische Geschichts- und Kulturwissenschaften

Institut für Europäische Kunstgeschichte (IEK)

Sommersemester 2008

Kolloquium

Dozent: Prof. Dr. Gerd Blum

Referentin: Camille Siebert

Datum: 15. Mai 2008

« Positiv und Negativ.

Die photographische Umkehrung am Anfang der Photographie

(1830-1855) »

Nach dem Artikel: FRIZOT, Michel : L’image inverse. Le mode négatif et les principes d’inversion en photographie, in Etudes photographiques, November 1998, S. 51-71.

Aktuelle Definition des Negatives :

Als Negativfilm bezeichnet man einen fotografischen Film, dessen Farben oder Grauwerte in den umgekehrten Abstufungen aufgezeichnet und entwickelt werden. Durch die erneute Farbumkehr bei der Entwicklung der Abzüge ergibt sich ein farb- und tonwertrichtiges Bild. Negativfilme gibt es in allen Aufnahmeformaten.

Die Wörter Positiv und Negativ wurden 20. Februar 1840 von John Herschel, der mit Talbot arbeitet, vorgestellt und kommen aus dem Bereich der Elektrizität.

Hauptdaten und Erfinder der Photographie:

- 13. Jahrhundert - Renaissance: Der Name Kamera leitet sich vom Vorläufer der Fotografie, der Camera obscura („Dunkle Kammer“) ab, die bereits seit dem 11. Jahrhundert bekannt ist und Ende des 13. Jahrhunderts von Astronomen zur Sonnenbeobachtung eingesetzt wurde.

- 1826 wurde die erste Fotografie (Point de vue depuis une fenêtre au Gras, Austin, Texas) durch Joseph Nicéphore Nièpce (1765-1833) im Heliografie-Verfahren angefertigt.

- 1835 erfand der Engländer William Fox Talbot (1800-1877) das Negativ-Positiv-Verfahren. Auch heute werden noch manche der historischen Verfahren als Edeldruckverfahren in der Bildenden Kunst und künstlerischen Fotografie verwendet.

- 1837 benutzte Louis Jacques Mandé Daguerre ( 1787-1851) ein besseres Verfahren, das auf der Entwicklung der Fotos mit Hilfe von Quecksilber-Dämpfen und anschließender Fixierung in einer heißen Kochsalzlösung oder einer normal temperierten Natriumthiosulfatlösung beruhte. Die auf diese Weise hergestellten Bilder, allesamt Unikate auf versilberten Kupferplatten, wurden als Daguerreotypien bezeichnet

- 1851 wurden fünf Fotografen, Édouard Baldus, Gustave Le Gray, Henri Le Secq, Hippolyte Bayard und Auguste Mestral von der Kommission für Denkmalspflege beauftragt, Fotografien von historischen Gebäuden zur Erfassung als Monument historique anzufertigen. Es ist die so genannte Mission Héliographique.

- 1854 ging die Société Héliographique in die heute noch existierende Société française de photographie (SFP) über.

Problematik und Themen :

Am Beginn der Photographie, wird der Negativ als Negation und Gegensatz des Prinzipes der Photographie : die Natur zu reproduzieren. Es ist für Niepce zum Beispiel ein Ausfall. Dann werden sich die Pionieren den neuen Eigenschaften dieser Maschine bewuβt: es ist eine neue Art der Wahrnehmung der Realität, nach ihren eigenen Bedingungen, die sich von denen des menschlichen Augen unterschieden. Vielleicht existiert kein absolute Wirklichkeit, nur verschiedene Arte der Wahrnehmung.

Der Sinn der Forschung auf dem Negativ, deren Unterscheidung von der menschlichen Wahrnehmung in den Werke den Pionieren so klar scheint, ist es zu betrachten, wie diese ersten Künstler der Photographie diese „neue Realität“ akzeptieren und verstehen. Inwiefern benützen sie es, um negative Bilder zu schaffen, die als schönen Bilder, vom Mensch und Maschine geschafft gelten ?

Was ist zu dieser Zeit eine Photographie ? Ist es ein Negativ oder ein Positiv ? Welche sind die neuen Begriffe die hier erscheinen und wie werden sie beschreibt ?

Da die Photographie die Darstellung der Realität ohne Veränderung sein soll, was ist wirklich die Realität ? Ist es was unsere Augen sehen oder was die Kamera sieht ? Wie hilft der Negativ einer neuen Verständnis dieser Begriffe ?

Litteraturverzeichnis:

BUERGER, Janet : The era of the french calotype, International Museum of Photography, George Eastman House, 1982.

FRIZOT, Michel (Hg.) : Neue Geschichte der Fotografie, Paris, 1998.

FRIZOT, Michel : L’image inverse. Le mode négatif et les principes d’inversion en photographie, in Etudes photographiques, November 1998, S. 51-71.

GRAY, Michael (Hg.) : First photographs. William Henry Fox Talbot and the birth of photography, New York, 2002.

JAMMES, André und Marie-Thérèse : Niepce to Atget. The first century of photography, from the collection of André Jammes. Katalog zur Ausstellung in The Art Institute of Chicago, 16. November 1977 bis 15. Januar 1978.

JAMMES, André und JANIS PARRY Eugenia : The art of french calotype, Princeton, 1983.

JAMMES, André und SOBIESZEK, Robert : French primitive photography. Katalog zur Ausstellung « French Primitive photography », Alfred Stieglitz Center, Philadelphia, 17. November bis 28. Dezember 1969.

JAMMES, André : William H. Fox Talbot. Ein grosser Erfinder und Meister der Photographie, Luzern, 1972.

LEMAGNY, Jean-Claude und ROUILLE, André (Hg.) : Histoire de la photographie, Paris, 1986.

PARRY JANIS, Eugenia und SARTRE, Josiane : Henri Le Secq. Photographe de 1850 à 1860. katalog zur Ausstellung « Henri Le Seq, photographe de 1850 à 1860 », 23. September bis 30. November 1986, Bibliothèque des Arts Décoratifs, Paris.

SCHAAF, Larry : The photographic art of William Henry Fox Talbot, Princeton, 2000.

SCHAAF, Larry : Out of the shadows. Herschel, Talbot and the invention of photography, New Haven, 1992.

exposé Camille sur les cloîtres carolingiens

Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg

Zentrum für Europäische Geschichts- und Kulturwissenschaften

Institut für Europäische Kunstgeschichte (IEK)

Wintersemester 2007/2008

Oberseminar: Karolingerzeit: Architektur und Archäologie

Dozenten: Prof. Dr. M. Untermann, Dr. R. Prien

Referentin: Camille Siebert

Datum: 29.01.2008

Karolingische Kleinklöster :

Das Beispiel Solnhofen

Quellen:

- Schriftliche Quellen, wie die Vita des Mönschs Sola, von Ermenrich von Ellwangen.

- Archäologische Quellen, Ausgrabungen von 1961-1966 und 1974, von Vladimir Milojcic studiert.

Geschichte:

- Um 650, erste Holzkirche, mit einer Doppelapsis.

- 760 Gründung der Sola-Basilika von dem angelsächsischen Mönsch Sola.

- 793-794 wird die Anlage von Karl der Grosse als fuldaer Propstei geschenkt.

- 819 Errichtung einer Basilika mit zwei Säulenreihen, von Ludwig der Fromme.

- 836-838 (?) grosse dreischiffige Basilika Kirche, mit den Reliquien von Sola.

Beschreibung der lezten Bauphase:

- Grundform der Klosteranlage : L-Form.

- Basilika : Gesamtlänge von 28m, Breite von 13m.

Querschifflose dreischiffige Säulenbasilika, mit einem erhöhten Altarraum im Osten des Mittelschiffes.

- Innendekor: Innenraum durch 2 Reihen von zwei mal drei Säulen und ein Pfeiler geteilt. Ionisch-Korinthische Kapitelle und Bogenfriese oberhalb der Arkaden. Solnhofenen-platten am Boden. Wandmalerei auf der Wand des Nordschiffes.

Mit diesen Ausstattungselemente und im Vergleich mit anderen Bauten und Stuckelemente, wird die lezte Bauphase entweder als karolingische oder als ottonische Kirche datiert

Literaturverzeichnis:

BINDING, Günther, UNTERMANN, Matthias: Kleine Kunstgeschichte der mittelalterlichen Ordenbaukunst in Deutschland, 2. Auflage, Darmstadt, 1993.

EXNER, Matthias (Hg.): Stuck des fruhen und hohen Mittelalters. Geschichte, Technologie, Konservierung. Eine Tagung des Deutschen Nationalkomitees von ICOMOS und des Dom- und Diözesanmuseums Hildesheim in Hildesheim, 15.-17. Juni 1995. München, 1996.

HEITZ, Carol: L’architecture religieuse carolingienne. Leurs formes et leurs fonctions, Paris, 1980.

MILOJCIC, Vladimir: Ergebnisse der Grabungen von 1961-1965 in der Fuldaer Propstei Solnhofen an der Altmühl (Mittelfranken), in: 46.-47. Bericht der Römisch-Germanischen Kommission 1965-1966, Berlin, 1968, S. 133-174.

MILOJCIC, Vladimir: Die Propstei Solnhofen an der Altmühl in Mittelfranken. Untersuchungen 1961-1966 und 1974, in: Ausgrabungen in Deutschland, gefördert von der Deutschen Forschungsgemeinschaft 1950-1975 (Römische Kaiserzeit im Freien Germanien. Frühmittelalter I., Teil 2), 2. Auflage, Mainz, 1975, S. 278-312.

MILOJCIC, Vladimir: Zwei karolingische Klöster, in: BOSL, Karl u.a., Vor- und frühgeschichtliche Archäologie in Bayern, München, 1972, S. 201-211.

exposé Camille sur Edouard Manet

Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg

Zentrum für Europäische Geschichts- und Kulturwissenschaften

Institut für Europäische Kunstgeschichte (IEK)

Wintersemester 2007/2008

Oberseminar: der Künstler als Genie: Genese und Geschichte eines Mythos

Dozent: Prof. Dr. Gerd Blum

Referentin: Camille Siebert

„Ausstellungskünstler“ am Beginn der Moderne:

Edouard Manet

Biographie :

23.01.1832 Geburt in Paris, in einer bürgerliche Familie, als Sohn eines Beamten des Justizministerium.

1850-56 Arbeitet im Atelier von Thomas Couture, einem der führenden Historienmaler der Zeit.

1856 Bezieht sein erstes eigenes Atelier in Paris und unternimmt Reise nach Holland, Deutschland und Italien.

1861 Der Pariser Salon nimmt Manets Spanishen Gitarristen und die Portrait seiner Eltern an.

1863 Stellt in der Galerie Martinet 14 Gemälde aus.

Die von Manet eingereichten Bilder werden vom Salon abgelehnt. Er wird darauf im Salon des Refusés ausgestellt und provoziert einen Skandal.

1865 Im Salon lösen seine Bilder Verspottung Christi und die Olympia erneut einen Skandal aus.

1867 Wird von der Abteilung für Kunst der Pariser Weltausstellung ausgeschlossen, organisiert eine selbstfinanzierte Ausstellung.

1871 Kehrt mit seiner Familie nach Paris zurück, sein Atelier ist leider halbzerstört.

1872 Durant-Ruel kauft zahlreiche seiner Werke. Er ist im folgenden Jahr mit Le Bon Bock erfolgreich im Salon.

1880 Stellt gleichzeitig mit der fünften Ausstellung der Impressionisten aus.

1881 Erhält vom Salon eine Medaille und wird zum Ritter der Ehrenlegion ernannt.

1883 Manet stirbt am 30. April.

1884 Der Minister für Schöne Künste veranstaltet eine posthume Ausstellung der Bilder Manets in der Ecole des Beaux Arts.

Quellen :

Emile Zola, Mes Haines, 1867

1).« Il aura compris tout naïvement un beau matin qu’il lui restait à essayer de voir la nature telle qu’elle est, sans la regarder dans les œuvres et dans les opinions des autres ».

« Es ist ihm eines Tages ganz naiv erschienen, dass er die Natur wie sie ist sehen solltest, ohne sie in den Werke bzw. Den Ansichten den Anderen zu betrachten.“

2). « Chaque grand artiste est venu nous donner une traduction nouvelle et personnelle de la nature. La réalité est ici l’élément fixe, et les divers tempéraments sont les éléments créateurs qui ont donné aux œuvres des caractères différents. »

3). «Toute la personnalité de l’artiste consiste dans la manière dont son œil est organisé. Il peint comme il voit, il voit comme il est fait pour ».

Charles Baudelaire, Le peintre de la vie moderne, 1863

4). « On peut aussi le comparer, lui, à un miroir aussi immense que cette foule; à un kaléidoscope doué de conscience, qui, à chacun de ses mouvements, représente la vie multiple et la grâce mouvante de tous les éléments de la vie. »

Ansichten von Manet, in Manet raconté par lui-même et par ses amis, 1945

5).« Le vrai, c’est que nous n’avons pas d’autre devoir que d’extraire de notre époque ce qu’elle nous offre, sans pour cela cesser de trouver bien ce que les époques précédentes ont fait ».

„Unsere Aufgabe ist, aus unsere Epoche herauszuziehen, was sie uns schenkt, ohne aufzuhören zu finden, was die vergangenen Epochen gemacht haben“.

6).« Je rend aussi simplement que possible les choses que je vois. J’ai fait ce que j’ai vu. »

« Ich male die Dinge, die ich sehe so einfach wie möglich. Ich mache was ich sehe.“

Literatur :

CAILLER, Pierre (Hg.): Manet raconté par lui-même et par ses amis, Genf, 1945.

TABARANT, Adolphe: Une correspondance inédite d’Edouard Manet. Lettres du siège de Paris (1870-1871), Paris, 1935.

BABOU, Hippolyte : Les dissidents de l’expositon, in La Revue Libérale, 1867, S. 284-289.

BAUDELAIRE, Charles : Le peintre de la vie moderne, 1863.

TABARANT, Adolphe: Manet et ses oeuvres, Paris, 1947.

TABARANT, Adolphe: La vie artistique au temps de Baudelaire, Paris, 1942.

BORCHARDT, Stefan: Heldendarsteller. Gustave Courbet, Edouard Manet und die Legende vom modernen Künstler, Berlin, 2007.

KING, Ross : The Judgement of Paris. Manet, Meissonier and an artistic revolution, London, 2006.

KRELL, Alan : Manet, Zola and the « motifs d’une exposition particulière » 1867, in La Gazette des Beaux Arts, März 1982, S.109-115.

RYAN GURLEY, Elisabeth : Edouard Manet et un salon des refusés en 1872, in La Gazette des Beaux Arts, Dezember 1972, S.357-360.

WILSON-BAREAU, Juliet : The Salon des Refusés of 1863 : a new view, in The Burlington Magazine, 2004, Nr. 10250, S. 309-319.

WILSON-BAREAU, Juliet (Hg.) : Manet by himself. Correspondence and conversation, paintings, pastels, prints and drawings. London, 1991.

WILSON-BAREAU, Juliet: The hidden face of Manet. An investigation on the artist’s working progress. Katalog zur Austellung “The hidden face of Manet”, Courtaud Institute Galleries, London, 23. April bis 15. Juni 1986.

BAZIN, Gremain: Manet et les maîtres. Vorwort des Kataloges zur Ausstellung « Manet », Musée Cantini, Marseille, 16. Mai bis 31. Juli 1961.

CACHIN, Françoise: Vorwort des Kataloges zur Ausstellung « Manet », Galeries Nationales du Grand Palais, Paris, 22. April bis 1. August 1983.

CALLEN, Anthea: Faure and Manet, in La Gazette des Beaux Arts, März 1974, S. 157-178.

ADLER, Kathleen: Edouard Manet, Oxford, 1986.

BÄTSCHMANN, Oskar: Ausstellungskünstler. Kult und Karriere im modernen Kunstsystem. Köln, 1997.

MOTIFS D’ UNE EXPOSITION PARTICULIERE

Depuis 1861, M. Manet expose ou tente d’exposer.

Cette année, il s’est décidé à montrer directement au public l’ensemble de ses travaux.

A ses débuts au Salon, M. Manet obtenait une mention. Mais ensuite il s’est vu trop souvent écarté par le jury pour ne pas penser que si les tentatives d’art sont un combat, au moins faut-il lutter à armes égales, c’est-à-dire pouvoir montrer aussi ce qu’on fait. Sans cela, le peintre serait trop facilement enfermé dans un cercle dont on ne sort plus. On le forcerait à empiler ses toiles ou à les rouler dans un grenier.

L’admission, l’encouragement, les récompenses officielles sont en effet, dit-on, un brevet de talent aux yeux d’une partie du public prévenue dès lors pour ou contre les œuvres reçues ou refusées. Mais, d’un autre côté, on affirme au peintre que c’est l’impression spontanée de ce même public qui motive le peu d’accueil que font les divers jurys à ses toiles.

Dans cette situation, on a conseillé à l’artiste d’attendre. Attendre quoi ? Qu’il n’y ait plus de jury ? Il a mieux aimé trancher la question avec le public.

L’artiste ne dit pas aujourd’hui : venez voir des œuvres sans défauts, mais : venez voir des œuvres sincères. C’est l’effet de la sincérité de donner aux œuvres un caractère qui les fait ressembler à une protestation, alors que le peintre n’a songé qu’à rendre son impression. M. Manet n’a jamais voulu protester. C’est contre lui, qui ne s’y attendait pas, qu’on a protesté au contraire, parce qu’il y a un enseignement traditionnel de formes, de moyens, d’aspects de peinture, et que ceux qui ont été élevés dans de tels principes n’en admettent plus d’autres. Ils y puisent une naïve intolérance. En dehors de leurs formules rien ne peut valoir, et ils se font non seulement critiques, mais adversaires et adversaires actifs.

Montrer est la question vitale, le sine qua non pour l’artiste, car il arrive après quelques contemplations qu’on se familiarise avec ce qui surprenait et, si l’on veut, choquait. Peu à peu on le comprend et on l’admet.

Le temps lui-même agit sur les tableaux avec un insensible polissoir et en fond les rudesses primitives. Montrer c’est trouver des amis et des alliés pour la lutte. M. Manet a toujours reconnu le talent là où il se trouve et n’a prétendu ni renverser une ancienne peinture ni en créer une nouvelle. Il a cherché simplement à être lui-même et non un autre. D’ailleurs, M. Manet a rencontré d’importantes sympathies et il a pu s’apercevoir combien les jugements des hommes d’un vrai talent lui deviennent de jour en jour plus favorables. Il ne s’agit donc plus, pour le peintre, que de se concilier le public dont on lui avait fait un soi-disant ennemi.

Mai 1867

Rollercoaster: du rock

Pour sortir et passer un bon moment sur de la musique indie-rock...
Nous vous conseillons la soirée Rollercoaster de Karlstorbahnhof

un samedi soir par mois
entrée : 5 euros
ouvert jusque 4 ou 5h du mat´
Le plus : dans toute la région les bars, restaurants et discothèques sont non-fumeurs


un petit aperçu de l'ambiance: